Un art graphique, oui mais pas que !

 

profil féminin abeille nature morte
Bien après

Laurent Diesler, le graphiste que j’ai choisi pour I scribe web

 

Je vous l’apprendrais peut-être, peut-être pas, mais c’est avec Laurent Diesler que j’ai construit une partie de l’identité d’I scribe web. Ce sont ses conseils et ses retours qui m’ont rassuré sur mes sélections de couleur et de ton.

C’est donc pour moi comme une évidence de vous le présenter logo-i-scribe-webaujourd’hui.

Notre rencontre s’est faite, je dois le dire, à l’envers : il s’interrogeait de la nécessité de créer un site pour son travail artistique, nous nous étions donné rendez-vous dans cette optique. J’ai finalement préféré me concentrer sur la rédaction et Laurent n’a pas envie pour le moment d’investir dans un site web.

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De nos échanges, de cette première rencontre sont nés l’image et le logo d’I scribe web. Si pour le logo, il a eu quasi carte blanche, pour l’image de « ma » Scribe, j’avais déjà préparé le fond et composé le titre. Bien évidemment, il a dû y faire quelques retouches pour ce rendu parfait.

 

Laurent, un génie du dessin

Dès la maternelle, quand nous gribouillons des patchworks de couleurs, Laurent, lui, ne gribouille pas. Il explore les lignes et les courbes. Plus tard, fasciné par Cabu et ses dessins humoristiques, il s’entraînera sans relâche à croquer nos défauts de sa patte.

Nous le savons tous, dans l’art, il y a beaucoup d’appelés, mais guère d’élus. Laurent s’est donc tourné vers un cursus médical et social. Prendre soin de l’autre étant un penchant naturel qu’on ne peut lui reprocher.

Lambert portrait de Coluche film Tchao Pantin
Lambert vu par Laurent

Devenu animateur d’insertion, il a toujours utilisé ses compétences artistiques pour nouer le contact et aider les enfants à s’exprimer. Un moyen parfait pour libérer la parole de ces enfants en souffrance.

 

Un boulimique de curiosité ?

Curieux de tout, ne trouvant pas de poste fixe dans ce métier qu’il aimait tant, acceptant n’importe quel emploi pourvu que la marmite boue, Laurent doit jeter l’éponge en 2012 pour raison de santé et retourne à sa passion, mais pas avec les mêmes outils : il se lance dans la formation de graphiste.

Les logiciels de graphisme, suffisamment précis et bien moins encombrant que l’atelier de l’artiste peintre, l’emballent immédiatement. Il teste tous les outils à la disposition d’un designer tels que :

  • Illustrator
  • Scribus
  • Photoshop
  • Gimp

Il joue et s’amuse à créer de nouvelles œuvres, des infographies, des logos…

À l’aise avec les logiciels, son imagination débordante s’accommode d’une simple ligne et la développe en plusieurs images en quelques secondes.

Il admet lui-même les limites des formations pour adulte (trop courtes) proposées par nos régions :

Laurent réalisant une retouche

« Aujourd’hui, je connais vraiment toutes les méthodes, je n’étais pas encore graphiste en sortant de la formation. C’est à force de travailler que l’on maîtrise vraiment l’ensemble des procédés. Et comme dans tout domaine, nous devons rester à l’affût des nouveaux outils et tendances ».

 

Laurent, un clown du crayon et du pad ?

L’amitié, l’injustice et notre inconséquence vis-à-vis de la nature qui nous nourrit inspirent profondément Laurent.

Son imagination est aux aguets, son cerveau toujours prêt à démarrer une nouvelle aventure artistique.

Ce qui le motive par-dessus tout lorsqu’il travaille pour lui, revenir à ses « premières » « humours » :

« Quand un internaute me dit qu’il a commencé ou fini sa journée en riant à l’un de mes dessins humoristiques, je suis ravi, car j’ai réussi le challenge : lutter contre la morosité ambiante et redonner de l’espoir ».

L’inspiration polyvalente ?

Laurent sait bien évidemment exécuter un visuel sur commande, fixer et suivre les objectifs et le cahier des charges. Il aime être à l’œuvre avec 2 logiciels en même temps et alterner les projets gardant ainsi en éveil son attention et son imagination.

personnage perdu dans la Beauce animaux africains désert case
Perdu dans la Beauce

Lorsqu’il développe ses propres réalisations, l’inspiration lui vient généralement quelques semaines avant. Puis la conception s’ensuit d’elle-même. Toutefois, Laurent prend plaisir à effectuer un travail de recherche, s’attacher aux détails, afin de créer des infographies, croquis, effigies, très professionnelles.

Son sens du réel est impressionnant, je me souviens que nous n’étions pas d’accord sur un unique point du logotype : la position des mains de « ma » scribe. Nous avons trouvé un compromis qui collait avec sa vision de la réalité et mon imagination plus en « lévitation », dirons-nous.

crane comme un ecorche
Ray Mariheskov

Il existe des analogies entre mon activité d’auteur et celui de dessinateur. Tout comme nous, les graphistes passent du temps en recherche, déploient leur énergie, leur compétence et leur créativité parce qu’en définitive, l’œuvre leur échappe :

« Chaque composition terminée est comme un don de soi, un abandon. Nous savons parfaitement que notre œuvre devient celle de celui qui la regarde, l’admire, la fait sienne, une fois qu’elle est exposée. »

Vous pouvez retrouver toutes ces œuvres sur Diesler. Régalez-vous !

2 réflexions au sujet de “Un art graphique, oui mais pas que !”

  1. Merci beaucoup Magali! Comme toujours, tu as su trouver les mots qui définissent avec exactitude mon travail et mon processus créatif.
    Merci d’avoir posé ta plume sur mon univers artistique.

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    • Bonjour Laurent ! C’était très important pour moi de mettre en avant ton travail et ton talent. Merci à toi, que je sais discret, d’avoir accepté que je te croque avec mes mots.

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