Le prix de la rédac ou comment retrouver votre aiguille dans la jungle des tarifs !

Avec des milliards de sites sur la toile, difficile de faire son nid. Crier à pleine voix pour être vu et adopté par votre cible n’est pas le chemin le plus approprié. Vous savez, bien évidemment, que le contenu est le fer de lance de votre visibilité sur le Web. Mais voilà : écrire ce n’est pas votre fort, et vous préférez simplement rester concentré sur votre cœur d’activité. Quels sont les coûts pratiqués pour une rédaction de qualité ? Le montant proposé par votre perle des mots enfin trouvée est-il justifié ? Quel est le bon prix ?

Des tarifs différents d’un rédacteur à l’autre 

Si vous avez déjà sillonné le Web à la poursuite de votre rédacteur, comme « À la poursuite du diamant vert », vous constaterez les écarts significatifs qui existent entre plateformes et freelances et entre les freelances eux-mêmes. Pour exemple, voici le baromètre des tarifications mis en ligne par France Copywriter en 2018 :

Rédaction Web Tarif minimum Tarif maximum Prix moyen
Création page Web 165 mots 60 € 300 € 90 €
Création page Web 300 mots 80 € 250 € 150 €
Réécriture page Web 165 mots 45 € 300 € 70 €
Réécriture page Web 300 mots 60 € 300 € 90 €

Outre des tarifs qui jouent au grand écart, les rédacteurs peuvent vous proposer leur prix au feuillet (1 feuillet de 1 000 signes équivaut à 165 mots), au mot, à l’heure, à la demi-journée, à la journée ou encore au forfait.  

Le tableau représente ici les tarifs des rédacteurs français et pas les rémunérations dérisoires des plateformes offshore ou étrangères.

Pour comprendre ces écarts, il me semble important de rappeler les fondamentaux de la rédaction Web et les compétences que votre scribe met en œuvre pour vous apporter la visibilité et le taux de conversion que vous attendez.

Quelles compétences sont exigées pour une bonne rédaction de contenu pour le Web ?

Si vous pensiez qu’il suffit d’une jolie plume et d’un 20/20 en français pour rédiger sur la toile… Je suis désolée de détruire tous vos espoirs de cette simple pichenette. Bien évidemment, ces prérequis se révèlent indispensables à la création de vos contenus, mais votre rédacteur joue également d’autres expertises. En effet, la polyvalence exacerbée caractérise votre « porte-plume » :

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La recherche d’informations : une partie du travail du rédacteur Web

  • La maîtrise de la rédaction spécifique à la toile : elle s’astreint de règles particulières aux moteurs de recherche afin de positionner votre site sur la première page : structure de l’article, recherche et intégration de mots clés, contenu original et pertinent…  
  • La connaissance de votre cible, de votre marque est le nec plus ultra pour composer les textes qui généreront l’action attendue chez vos prospects. Qu’il s’agisse de découvrir les trésors de votre boutique virtuelle ou de les commander, le rédacteur devient votre identité et doit amener votre visiteur à cliquer là où vous l’avez décidé ;
  • La qualité de l’information qu’il donne à vos lecteurs se révèle indissociable de son travail : le temps imparti à l’écriture en elle-même demeure souvent plus court que le délai qu’il consacrera pour vérifier ses sources. Enfin, il structurera les informations trouvées afin que votre contenu reste unique, ciselé et parfaitement ajusté à vos valeurs ;
  • La fiabilité : la sous-traitance en rédaction exige d’être ponctuel, curieux et discret.

Voici une liste non-exhaustive des compétences que doit posséder votre rédacteur, certains maîtrisant aussi : l’analyse SEO de votre contenu éditorial, le travail des images qui illustreront vos textes et l’intégration sur site.

D’accord, mais quel est le bon tarif pour un contenu ?

Le rédacteur Web est un orfèvre des mots. Porte-plume, il doit savoir œuvrer en toute humilité pour mettre en avant votre marque. Éveillé au marketing, il travaille à la réalisation de vos objectifs. À l’affût du changement, il s’appuie sur le référencement naturel pour amener vos contenus sur la première page de Google. Curieux, il furète, croisant les sources, pour dénicher l’information pertinente et avérée qui répondra aux demandes de votre lectorat. 

Alors, quel investissement accorder à vos pages, vos articles, vos fiches produit ? Tout dépend du contenu et de l’image que vous voulez partager avec vos internautes.

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La clé d’un bon référencement passe aussi par la rédaction de contenu qualifié

Si votre stratégie de contenu repose sur la qualité, vous avez tout intérêt à y mettre le prix et à choisir un rédacteur premium dont le tarif oscillera entre 150 € et 350 € les 500 à 1 000 mots. C’est un investissement de long terme qui portera ses fruits auprès de votre communauté sursollicitée. Un contenu en slow content sera mieux positionné par les moteurs de recherche que 10 articles de qualité moyenne ou pauvre pour un montant équivalent.

Le bon prix, c’est ce qui vous permet, in fine, d’atteindre vos objectifs de notoriété, d’autorité et de vente en adoptant un rédacteur qualifié.

Crédits images :

Loto Gerd Altmann de Pixabay

Premium ou regular ? MikesPhotos de Pixabay

Recherche d’informations Noah Jurik de Pixabay

Clé du référencement Pezibear de Pixabay

Résumé
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Les ingrédients d'une rédaction de qualité
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4 réflexions au sujet de “Le prix de la rédac ou comment retrouver votre aiguille dans la jungle des tarifs !”

  1. Très bon article! Il est dur de trouver ce genre d’infos… par contre il me mets un peu en dépression… je suis en train d’écrire pour un client un dossier de 5000 mots sur un sujet medical. Je lui facture 280 euros…

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    • Merci Lucie de ton retour, et de ton témoignage :). Je comprends ta déprime ! D’autant plus que qui dit sujet médical, dit nombre d’informations de hautes qualités à trouver et vérifier si ton client ne te les apporte pas. Tout dépend des compétences mises en oeuvre également. Lorsqu’un client amène un brief clair, avec en sus des dossiers, articles nécessaires à la rédaction de son contenu, on peut effectivement alléger le coût puisque nous n’avons en ce cas à traiter que la recherche SEO, la recherche sémantique et la rédaction. Tout dépend aussi, si nous maîtrisons ou non la thématique, ainsi que le temps que nous consacrerons, une fois les informations assimilées à la rédaction. Il est important que nos clients aient conscience du travail annexe à la rédaction d’un contenu, mais nous, rédacteurs, devons aussi prendre en compte nos compétences, les outils que nous utiliserons pour réaliser leur commande et les charges que nous devons régler, même lorsque nous sommes micro-entrepreneur. Par ailleurs, la rédaction de contenu pour le Web est une oeuvre de l’esprit, il faut donc aussi céder nos droits d’auteur, soit gratuitement (je reviendrais un jour sur cet aspect), soit contre une rémunération qui s’ajoutera à la totalité du travail effectué. Le problème de nos grilles tarifaires se situe finalement dans le titre même de notre métier : « Rédaction Web », or, le travail du rédacteur se limite rarement à la seule rédaction. Le renommer « Réalisation de contenu pour le Web » ou « Création de contenu pour le Web » est plus proche de la réalité de notre métier, car nous faisons bien plus que juste « rédiger ». Ne déprime pas Lucie, finalise cette commande et demande-toi quelles compétences tu as mis en oeuvre pour sa réalisation. De là, établis une grille qui te permettra de faire apparaître les différents temps de rédaction :

      Recherche thématique : un tarif à l’heure. Pour étudier un sujet, il faut lire en moyenne 5 à 10 articles, les pour et les contre soit une à deux heures, au-delà de deux heures, c’est un temps que j’estime ne pouvoir facturer au client, c’est un choix qui n’engage que moi et je passe malheureusement souvent bien plus de temps à éplucher un sujet que je ne le devrais.
      Recherche SEO et sémantique : elles vont pour moi de paire. Selon que tu as investi ou non dans des outils, elles te prendront plus ou moins de temps (1 h max pour un article), il te faut donc soit le calculer en temps de recherche, soit diviser le coût de l’outil par le nombre d’article que tu peux réaliser avec.
      Rédaction : il est important ici de connaître ta vitesse de frappe. Si tu rédiges vite lorsque tu t’es bien imprégnée du sujet, c’est un atout. En moyenne, en création pure, je rédige environ 1 000 mots à l’heure. Lorsqu’il s’agit d’un article, c’est entre 1 et 4 h de rédaction, parce que je ne rédige pas pour le client comme je rédige une nouvelle.
      Relecture et correction : 1 h pour un mille mots me paraît un bon compromis.
      Rédaction du « Title » et de la meta description : un tarif à la réalisation plutôt qu’en taux horaire me paraît plus judicieux
      Recherche d’images si demandée par le client et rédaction de la Alt : là encore, si le client veut des images uniques, il faut investir dans les images payantes et ce coût doit être comptabilisé en plus d’un taux horaire ou d’un forfait.
      Intégration : à taux horaire ou en forfait

      Je crois qu’avec ces pistes pour établir nos tarifs, nos clients peuvent voir que rédiger pour la toile, ce n’est pas seulement écrire. Je n’ai en plus pas pris en compte d’autres aspects de notre travail, comme le storytelling ou le copywriting ou encore la réalisation d’un audit de contenu ou de la stratégie éditoriale qui concernent d’autres facettes de notre métier de rédacteur. J’espère que cette petite liste t’aura remis du baume au cœur, Lucie !

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  2. Intéressant. ET ça fait toujours du bien de le répéter encore et encore : demandez des tarifs décents à vos clients ! Et j’adore le commentaire aussi long que l’article 😉 Les rédacs ont tendance à être bavards !

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